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SOLUTIONS D'ECLAIRAGES

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POURQUOI UN SYSTEME D'ECLAIRAGE ?  
SECURITE: AVANT DE VOIR: ETRE VU !  
QUELQUES CONSIDERATIONS GLOBALES....  
L'ECLAIRAGE AVANT AVEC LA DYNAMO UNION  
L'ECLAIRAGE AVANT AVEC LA DYNAMO DANS LE MOYEU  
L'ECLAIRAGE AVANT: LED ou HALOGÈNE ?  
LES ECLAIRAGES CLIGNOTANTS À AIMANTS  
L'ECLAIRAGE ARRIERE  
LA REALISATION DES CONNEXIONS  
LA LAMPE FRONTALE: UN SYSTEME A RETENIR....  
LIENS UTILES...  

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POURQUOI UN SYSTEME D'ECLAIRAGE ?

Si la nuit est faite pour dormir, il peut être envisagé de rouler la nuit. Ainsi pendant de grandes randonnées (Bordeaux-Paris, Bordeaux-Madrid, Diagonales, BCMF), brevets de Randonneurs Mondiaux ou Paris-Brest-Paris, il faut rouler de nuit. Si ces conditions peuvent être jugées extrêmes, un système d'éclairage est toujours le bienvenu pour regagner son domicile à la suite d'une randonnée qui a du être rallongée (problème technique ou changement de parcours). Enfin, si rouler de jour est appréciable, je peux vous assurer que rouler la nuit a un certain charme surtout quand on entend le chant du Rossignol à Crest, quand la lune joue à cache-cache derrière un voile de nuage, ou quand on monte le Col de Peyresourde en pleine nuit...

Ainsi, il vient d'être montré qu'un système d'éclairage est essentiel sur une bicyclette, de plus si celle-ci est utilisée pour se rendre sur son lieu de travail.

Maintenant, nous ne sommes pas tous égaux dans la nuit. La vision différe entre les individus et je me propose de vous montrer comment j'ai construit un système fiable d'éclairages...












SECURITE: AVANT DE VOIR: ETRE VU !

Sur un vélo, la nuit et en journée, la première des sécurité est la sécurité passive. Il faut porter des vétements jaune fluorescents afin d'être facilement signalé vis à vis des automobilistes. Si la loi a évolué, il y a quelques temps, en stipulant que chaque vélo vendu doit posséder un éclairage, elle doit aller plus loin en encourageant chaque cycliste à rouler avec les vétements de chantier, les chasubles que je recommande fortement.

Avec de tels vêtements, l'attention des automobilistes est attirée. J'approuve tout à fait le réglement du Paris-Brest-Paris, sous l'égide de l'Audax Club Parisien, qui oblige chaque cyclo à en posséder un pendant la randonnée.


Voici un apercu de ces vestes chasubles dont le poids est vraiment négligeable pour un cyclo. Une veste vaut environ 15 Euro et il faut vous adresser dans un magasin de vêtements professionels. A Grenoble, je conseille:

Vincent REBATTET

155 Cours Berriat

38000 GRENOBLE

Téléphone : 04 76 21 48 20

En Mars 2002, la MAAF de Grenoble vendait à ses assurés ces vestes au prix de 8 Euro. Une adresse à retenir:

MAAF

10 Boulevard Gambetta

38000 GRENOBLE

Téléphone : 04 76 85 50 43

VUE DE FACE

 

VUE DE DOS











QUELQUES CONSIDERATIONS GLOBALES....

Après avoir testé plusieurs systèmes d'éclairage depuis 1995, j'affirme qu'un système avant sera d'autant plus efficace s'il est placé le plus bas possible, vers l'avant de la roue avant. Quant au système arrière, il doit comporter un catadioptre afin de se conformer au code de la route et que le vélo puisse être repéré par un véhicule. D'autre part, il doit mettre en évidence le cycliste en clignotant ou en restant fixe. Un système d'éclairage peut être conçu parmi tous les produits que nous pouvons trouver sur le marché. Il en existe de deux sortes:


LES SYSTEMES A PILES

Ils sont de plus en plus nombreux et chaque constructeur propose un nouveau modèle chaque année.

 

AVANTAGE

INCONVENIENT

Les systèmes avant sont prévus pour être fixés sur le cintre   Incompatible avec une sacoche de guidon
Les systèmes arrières peuvent se fixer pratiquement n'importe où Leur fixation sera aisée sur la tige de selle ou sur le porte bagage... Le système est parfois rudimentaire, la fixation ne résistant pas au moindre trou sur la route
Leurs fixations sont souvent amovible Il est possible de prendre avec soi son éclairage quand on quitte son vélo
Certains constructeurs ont fait un effort sur le déflecteur d'ampoule utilisé Le faisceau de lumière devient unidirectionnel, avec un bon rendement  
Ils utilisent comme source d'énergie des piles, des batteries, des accumulateurs...   Le poids des batteries ne devient pas négligeable si on envisage une puissance correcte. En effet, plus on demandera à une batterie de restituer de l'énergie constamment pendant longtemps, plus sa taille sera importante...
Les systèmes arrières utilisent des LED Une LED consomme moins d'énergie qu'une ampoule halogène.  

J'ai utilisé un grand nombre de ces éclairages et j'avoue n'avoir jamais été satisfait par un de ces systèmes.

Un système "Twin Headlight" est satisfaisant par ses deux ampoules de 6W et 10W mais la batterie prend la place entière d'un bidon avant avec une autonomie de seulement 45 minutes si on l'utilise à pleine puissance. J'utilise encore parfois ce système pendant de courtes randonnées en montagne, notamment dans des descentes où j'ai besoin d'un bon éclairage pour rouler à 50km/h en pleine nuit. Je ne conseille pas ce système pour de longs brevets.

Plus techniquement parlant, un système sera performant en fonction du type de batteries utilisées. Les piles saline, alkaline, lithium auront des performances bien différentes pour des prix évidement bien différents. Les batteries au lithium auront un bon rendement mais dans tous les cas, il ne faut pas oublier qu'une batterie neuve aura une tension plus élevée que sa puissance nominale, pour ensuite décroître au court du temps. Les accumulateurs rechargeables ont une puissance inférieure avec un temps d'utilisation plus court et le temps de rechargement est souvent bien long. On ne pourra jamais recharger un accumulateur en moins d'une heure. Les accumulateurs au lithium ne sont pas encore répandus et réservés aux produits vidéo. De plus quand un accumulateur arrive en fin d'utilisation, sa tension va décroître bien plus vite qu'une pile standard dont la tension va décroître progressivement.

Je conseille de réserver l'emploi de systèmes à batteries aux éclairages arrière en raison de leur faible consommation d'énergie.





LES SYSTEMES A DYNAMO

Leur fonctionnement consiste à utiliser le mouvement de la roue pour produire de l'énergie...

 

AVANTAGE

INCONVENIENT

Certains systèmes sont prévus pour être fixés sur la fourche ou sur un hauban afin que le galet soit en contact avec la tranche du pneu... Le système peut être fixé sur les points d'attache des freins Cantilever ou VBrake Un système fixé trop solidement pourra déséquilibrer la roue.

Le système ne pourra pas être fixé solidement sur un cadre de course avec des freins à machoire.
UNION propose un modèle de dynamo "sous boîte" intégrée sous la boîte de pédalier où le galet est en contact avec la face du pneu... Il n'y a pas de servitude sur l'axe de la roue Le système peut devenir inefficace si le pneu est lisse sur une route mouillée avec un entrainement qui patinera...
Shimano propose un modèle de dynamo intégrée dans le moyeu (Nexus) Il n'y a plus de risque de patinage sur route mouillée Le système est pénalisant car le frottement au niveau du moyeu n'est pas négligeable...
SON propose un autre modèle de dynamo intégrée dans le moyeu (SON) Il n'y a plus de risque de patinage sur un pneu mouillé.

La résistance au roulement est vraiment négligeable...
Poids malheureusement non négligeable (550 grs) pour le plaisir de rouler la nuit...


Un autre système, LIGHTSPIN, est développé par une société suisse. C'est une dynamo qui se fixe sur les haubans ou sur la fourche. Si on excepte le problème de fixation sur le cadre, cette dynamo est relativement performante car son galet ne procure aucune friction sur le pneu. L'efficacité est maximale pour un prix élevé. Mais elle est lourde (320 grs) et un défaut a été remarqué sur certains modèles, où il n'était plus possible de débrayer la dynamo, celle-ci reposant toujours sur le pneu. Suivez le lien en bas de page pour en savoir plus sur la LIGHTSPIN. Il faut aussi préciser que cette dynamo possède un système de régulation qui garanti une tension maximale de 6 Volts en sortie. Il n'est pas donc possible de brancher deux phares en série comme dans ce que vous allez lire plus bas..


Busch & Müller commercialise trois types de dynamos conventionnelles. Deux de ces modèles délivrent 6 Volts et le modèle S12 délivre 12 Volts. Ce dernier modèle semble être léger (255 grs) pour une efficacité maximale mais je n'ai pas eu l'occasion de la tester...

















L'ECLAIRAGE AVANT AVEC LA DYNAMO UNION

Je possède sur chacune de mes randonneuses et sur le Tandem d'une dynamo UNION, qui délivre une tension de 6 Volts pour une puissance maximale de 3 Watt. Avec chacun, j'ai roulé en moyenne 40000kms sans avoir le moindre désagrément. J'ai toujours veillé à changer mes pneus de 28mm dès la moindre usure et je n'ai jamais été confronté aux problème de patinage que l'on pourrait rencontrer avec des pneus plus fins.

Cette dynamo se fixe sous la boite de pédalier et prend la place d'une éventuelle béquille. C'est au contact du pneu arrière que le galet va frotter et fournir une tension de 6 Volts disponible sur les cosses rouges et noires...
Le galet est mis en contact avec le pneu grâce à une manette située sous la selle et repérée par le cercle vert. Ainsi il est facile d'actionner la dynamo Union, dans le cercle rouge, sans descendre du vélo...

Cette tension de 6 Volts sous une puissance disponible de 3 Watts, permet d'alimenter un éclairage avant consommant 2,4 Watts et un éclairage arrière consommant 0,6 Watts. Ces deux éclairages sont montés en parallèle, si un est défectueux, l'autre peut toujours fonctionner...

L'éclairage avant est un phare Busch & Müller de forme ovale appelé LUMOTEC OVAL PLUS. Ce phare est muni d'un déflecteur qui éclaire bien la route dès une vitesse égale à 8 km/h. De plus, ce phare possède un condensateur qui est se charge en fonctionnement nominal et qui restitue son énergie quand le vélo est arrêté pendant 15 minutes. Quand le condensateur se décharge, l'ampoule halogène n'est pas utilisée (car elle utiliserait d'un seul coup toute l'énergie accumulée) au profit d'une LED blanche qui possède son propre déflecteur rond situé en bas du phare.

Voici justement la présentation détaillée de cette Lumotec Oval Plus. Le modèle présenté ci-dessus possède un switch pour être mis en série avec un autre et court-circuité en cas de besoin. Ces modèles possèdent une diode Zéner protégeant l'ampoule halogènes contre les sur-tensions accidentelles. L'accès aux ampoules est simple et il n'est pas nécessaire de déposer le phare pour changer l'ampoule.

Ce phare est fixé à l'extrémité gauche de mon porte bagage avant en utilisant une vis de 5mm et deux rondelles freins pour éviter tout dessérement liés aux vibrations de la route.
Un autre phare allemand, développé par Schmidt, appelé "BiSy" aurait un rendement plus performand que la Lumotec. Je n'ai pas encore testé ce phare, sans catadioptre blanc, où un tournevis est nécessaire pour changer l'ampoule. Ces deux derniers points sont bloquants car il peut ne pas être intéressant de transporter un tournevis juste pour changer une ampoule...













L'ECLAIRAGE AVANT: LED ou HALOGÈNE ?

De plus en plus, nous voyons apparaître des éclairages à LED dans notre quotidien. L'éclairage des vélos profite des progrès technologiques pour assurer une bonne vision nocturne au cyclotouriste, plus d'intensité pour moins de courant. Les ampoules halogènes, qui avaient elles-mêmes remplacées les ampoules à incandescence, se trouvent un peu mises de coté.

Avantages des ampoules à halogène: Lumière douce: la nuit, l'oeil fatigue moins, car le constrate est moins elevé entre le noir de la nuit et le jaune de l'éclairage. Quand l'ampoule est grillé, on la change, à condition d'en avoir une de rechange sur soit...

Inconvénients des ampoules à halogène: L'intensité est faible, dans une descente, on apprécierait voir mieux et mieux être vu... Un choc, même faible, dans une ambiance froide, peut casser le filament (ex: Passer sur un nid de poule par 2 degrès avec un filament chaud peut le casser sans explications...


J'utilise depuis 2008, un éclairage AV à LED, le Lumotec IQ Fly de chez Busch and Mueller qui est alimenté par le moyeu dynamo SON en lieu et place du phare halogène montré sur le schéma de principe de cette page.

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LES ECLAIRAGES CLIGNOTANTS À AIMANTS

Depuis 2007, j'ai eu connaissance et on m'a conseillé les éclairages sans apports d'énergie que l'on place en bout d'axe de la route avant et de la roue arrière. Un aimant est fixé sur le rayon adjacent et la fréquence produit un courant qui fait clignoter le phare blanc devant et rouge derrière. Je trouve que ces phares à LED sont situés trop bas. Quand vous êtes en voiture, votre regard ne se porte pas vers une source de lumière située près du sol. L'intensité clignotante est trop faible pour pouvoir éclairer la route. De plus, pour que le fonctionnement soit optimal, il faut que les aimants soient situés le plus près possible. Si un défaut intervient sur le rayon supportant le rayon, ou sur la fixation de l'aimant solidaire de la fourche, j'imagine facilement la suite. Les aimants sont assez lourds et je crains qu'ils créent une contrainte inabituelle sur les rayons. Ce sont les raisons pour lesquelles je ne recommande pas ces éclairages mais je signale néanmoins leur site: http://www.reelight.com






















L'ECLAIRAGE AVANT AVEC LA DYNAMO DANS LE MOYEU


Je possède depuis début 2001, la dynamo SON (Schmidt Original Nabendynamo) développée par Schmidt. Il se présente sous la forme d'un gros moyeu comme le montre le cliché suivant:

Il est concu pour recevoir 32,36 ou même 48 rayons. L'aspect extérieur peut paraître plus volumineux que le modèle Shimano mais l'efficacité est bien différente. Vous remarquez près du cercle rouge les deux connecteurs où l'énergie électrique sera restituée. Les deux connecteurs sont totalement isolés par rapport à l'axe de la roue. Les clichés que je présente, montrent la version standard, car il existe en Allemagne, une version avec frein à disque. En vue de coupe, le moyeu se présente de la façon suivante:

Ce moyeu pèse environ 550 grammes. Le poids peut paraître important mais il se fait oublier sur un vélo bien chargé. Voici un apercu de la vue de coupe relevée sur la documentation constructeur...

Le principe de fonctionnement est simple. Au fur et à mesure de la rotation du moyeu, il y a production d'énergie comme le ferait une dynamo normale. La friction est supposée augmenter quand le moyeu est chargé, c'est à dire quand on lui demande de délivrer un courant sous une certaine tension. En fonctionnement nominal, sans charge, quand on tient le moyeu dans ses mains, on remarque une friction mais celle-ci disparait entièrement quand la roue est montée sous l'effet de l'effort centrifuge. Par rapport au modèle Shimano, que j'ai eu entre mes mains, je peux affirmer que la friction est vraiment négligeable.

En souvelant le vélo, et en entrainant la roue avec une simple pulsion de la main, si le moyeu n'est pas chargé, la roue fera environ 8 tours. En chargeant ce moyeu avec deux éléments actifs de 6 Volts, soit 12 Volts avec une intensité de 0,4 A, le nombre de tours est ramené à 2. Mais une fois le vélo chargé, avec 90 kgrs de charge totale, cette friction est négligeable. Voici un aspect du moyeu, une fois la roue montée...

Au niveau des deux connecteurs, non cablés sur le précédent cliché, la puissance délivrée est de 3 Watt. Il est donc possible d'alimenter un éclairage arrière et un éclairage avant. Le moyeu délivre une tension non régulée de 14 Volts à 11 km/h. J'ai choisi d'alimenter uniquement deux éclairages avant avec ce système. Je dispose de deux lampes halogènes Busch & Müller de type "Lumotec Oval Plus". Comme le montre la photo suivante, une d'entre-elle dispose d'un switch étanche qui permet de choisir quand on veut utiliser un phare ou les deux...

Cette lampe accepte des ampoules halogènes de 3 Watt ou 2,4 Watt si 0,6 Watt sont attribués à l'éclairage arrière. Il est important de comprendre que les ampoules peuvent être changées sans avoir besoin d'outils spéciaux comme un tournevis. Cette lampe possède un condensateur qui se charge pendant le fonctionnement de la dynamo et qui se décharge en 15 minutes quand le vélo est arrêté. Cette énergie ne se décharge pas dans l'ampoule halogène mais dans une LED blanche afin de ralentir le plus possible la décharge du condensateur. Cette LED blanche est largement suffisante pour éclairer, par exemple, la route pendant la montée du Col de Rousset en pleine nuit (sans lune avec nuages le Dimanche 17 Juin 2001), en prenant soin, évidement de recharger le condensateur par moments, car je ne prétends pas grimper le col de Rousset en 15 minutes! Voici un procédé utile pour signaler le vélo arrêté, réparer une crevaison ou alors éclairer une carte... Le cliché suivant montre ce phare démonté avec son ampoule halogène, et le condensateur...

Cette lampe est fixée sur l'extémité droite du porte bagage avant par une vis et deux rondelles freins pour éviter tout risque de dessérage liés aux vibrations. Voici un apercu de l'éclairage restitué par la LED blanche quand le vélo est arrêté:


J'ai choisi de charger cette dynamo par deux éclairages montés en série. Un switch, placé sous le cintre, me permet de contrôler le fonctionnement global du schéma suivant. Un second, positionné sous le cintre ou sur le phare, permet de contrôler le fonctionnement du phare additionnel. Ainsi, il est possible, sans descendre du vélo, d'activer un éclairage ou les deux en fonction du relief. Par exemple, dans les descentes, ouvrir ce switch revient à mettre en série ces deux phares. L'intensité est la même car les deux lampes sont montées en série. Description du schéma de principe :



















L'ECLAIRAGE ARRIERE

Le but dans cette partie est de concevoir un éclairage arrière résistant aux vibrations de la route. J'ai mis en évidence qu'un filament d'une ampoule standard, chauffé pendant 4 heures devient vulnérable quand l'ampoule est secouée. De plus en prenant en considération qu'une ampoule standard éclaire "moins bien" que des LED rouges, je recommande l'emploi de phares arrière où l'ampoule est remplacée par des LED. Pour sa part, l'alimentation doit pouvoir se faire avec des piles ou en utilisant ce que fournit la dynamo, donc vos jambes...

Je recommande un phare Busch & Müller appelé 4D-Lite, consommant 0,6 Watt. Ce phare est muni d'un catadioptre dans sa partie basse et l'énergie est restituée sur quatre LED qui résistent beaucoup mieux aux irrégularités du terrain qu'un simple filament d'ampoule. De plus, ce phare possède un condensateur qui se charge en fonctionnement nominal et qui restitue son énergie à l'arrêt. Cette fonctionnalité peut être désactivée par un switch qui se trouve derrière le phare.
Totalement étanche, ce phare est fixé sur le garde-boue arrière à l'aide d'un écrou serré à l'intérieur du garde-boue...
Cet écrou est parfois trop long pour l'espace qui peut y avoir entre le pneu et le garde-boue. Si c'est le cas, je conseille de scier une petite longueur de cet écrou avec une scie à ménage au niveau des deux cercles rouges. La flêche verte indique l'emplacement du switch pour activer ou non l'éclairage du phare à l'arrêt... 
Et voici le résultat du phare arrière, montré en état de fonctionnement, quand le condensateur restitue l'énergie emmagasinée..
 

Je préconise aussi l'utilisation du phare arrière concu par Busch & Müller, appelé "DTOPLight". C'est un gros catadioptre plat avec un phare soufflé dans lequel ont été montées deux LED rouges. Devant ces LED, un filtre en verre est monté pour diffuser ce faisceau vers les côtés et loin derrière. Peut être le remarquez vous sur la photo du bas. Ce phare s'appele SENSO car il possède un capteur qui le met en route dès un fonctionnement dans l'obscurité (le phare doit bouger!). De plus il accepte deux piles AA ou 0,066 A sous 6 Volts délivré par une dynamo...

Une version plus simple de ce phare sans la cellule photo électrique est aussi disponible. Une fois démonté, on remarque en vert, le condensateur qui se déchargera dans les LED rouges à l'arrêt du vélo. Suivant la version, il est possible de loger deux piles AA dans ce phare pour ne pas utiliser l'énergie de la dynamo...
Ce phare est destiné à être fixé sur un porte bagage avec un entraxe de 80mm ou même 50mm car les deux modèles existent. Pour la fixation, j'ai choisit une simple tige métallique, percée, limé avec deux rondelles freins et écrous indésserables. Cependant, j'ai vu en Allemagne, des supports spéciaux pour fixer ces phares sur la tige de selle...
Une fois allumé, de côté, on remarque bien le renflement du phare arrière...
Vu de derrière, le faisceau et uniformément bien diffusé, fixe, jamais clignotant donc à recommander pour Paris-Brest-Paris... Je peux vraiment affirmer que ce faisceau est fort, voir peut-être génant si vous roulez en peloton...












Sur un vélo plus léger, sans garde boues, je ne dispose pas de supports fixes pour fixer solidement des éclairages. En effet, j'utilise une sacoche de selle Chapak, modèle Cahors qui n'est pas inconnue des randonneurs....
Elle est munie d'un soufflet pour augmenter sa capacité, et se fixe par trois attaches velcro sur une tige métallique. Deux de ces attaches sont repérées par les flêches rouges...
Voici une vue globale de ce support métallique sur lequel j'ai attaché deux colliers de plomberie, diamêtre 10mm, pour fixer l'éclairage...
Ces colliers en métal sont associés à vieux morceau de chambre à air pour consolider le lien métal-métal...
Voici un apercu de la fixation de ce collier, et ci-dessous une vue globale du support de sacoche attaché sur la tige de selle....
Puis enfin, un aspect de la réalisation. Même la sacoche dépliée, la sécurité active est assurée par cette éclairage à LED... Sur ce support métallique, l'entraxe peut être de 80mm pour recevoir un phare DTopLight....

















LA REALISATION DES CONNEXIONS....

Je présente dans cette partie une méthode fiable pour réaliser les connexions sur les phares avant ou arrière. Rien n'est plus désagréable d'avoir un bon système d'éclairage et de se retrouver en pleine nuit avec un fil dénudé qui se casse après une usure. Pour ces connexions, j'utilise du fil fin de haut-parleur. Il est formé de plusieurs brins de fils de cuivre et possède une résistance négligeable. Je conseille la réalisation de cosses avec une pince à sertir et de solidifier l'ensemble avec un morceau épais de "chaterton" (ruban adhésif) pour éviter toute fatigue de la cosse lors de la manipulation... Voici le montage d'une cosse à sertir...

Prendre le cable et séparer les deux extrémités sur une grande longeur. Se munir d'une pince à dénuder et d'une cosse à sertir...
Avec la pince à dénuder, dénuder le cable sur environ 8 centimètres. Remarquez bien les différents brins et ne pas les couper avec la pince à dénuder...
Avec les doigts, rouler ces brins les uns sur les autres en les tournant pour les solidifier. De plus rabattre la longueur obtenue sur elle-même afin qu'elle ne puisse rentrer sans nager dans la partie à sertir de la cosse...
Présenter le cable dans la cosse et la cosse dans la pince dans le diamètre prévu... et serrer bien fort...
La cosse est maintenant sertie. Dans les étapes suivantes, je montre comment solidifier cette connexion...
Se munir d'un rouleau de ruban adhésif et en découper une petite longeur...
Enrouler ce morceau de ruban entre le cable et la partie plastique de la cosse afin de figer le cable et éviter ainsi tout risque de cassure dans la partie de la cosse qui peut-être trop grande...
Voici l'état final du travail, la cosse est prête à être posée sur son connecteur. Attention, la dimension d'une cosse femelle dépend de la taille de la connexion male...
























LA LAMPE FRONTALE: UN SYSTEME A RETENIR....

Les rubriques précédentes ont montré les éclairages avant et arrière mais ceux ci sont fixes. Lors d'une randonnée nocturne, on appréciera lire une carte de route, regarder son compteur, lire clairement les panneaux en pleine campagne sans s'arrêter de pédaler. C'est à ce moment que la lampe frontale montre toute sa puissance. D'un coup de tête, il est possible d'éclairer ce que l'on veut. La lampe frontale que je recommande est vendue par CATEYE et utilise un ensemble de 5 piles LR08 (Norme Française) ou A (Norme Britannique). Je l'ai expérimenté en 1999 pendant plusieurs brevets nocturne sans avoir la moindre déception. On utilisera comme on voudra des batteries ou des accumulmateurs en sachant bien que cette solution n'est pas une solution d'éclairage mais un système supplémentaire pour aider le cycliste à se repérer dans la nuit.


Globalement, l'ensemble se compose d'un rack bien étanche ou sont stockées les piles rondes. Ce rack est arrondi, il est possible de le porter dans une banane, sur les reins, ou sous la chasuble. De l'autre côté du cable de liaison, on trouve l'éclairage halogène (6 Volts sous 2,4 Watt). Ce phare est destiné à être fixé sur un casque...
La fixation sur le casque s'effectue à l'aide d'une bande velcro et je conseille de consolider l'ensemble avec une simple courroie de cale pied.
Ce phare possède aussi une lumière arrière qui peut être activée ou non via le petit bouton jaune sur le côté. Pour sa part, le gros bouton jaune supérieur contrôle l'éclairage de l'ampoule halogène blanche. Que vous soyez droitier ou gaucher, il est possible d'activer la frontale sans descendre du vélo...











 
Petzl propose un nouveau modèle de frontale, utilisant 3 batteries AAA et 3 LED blanches avec un déflecteur assez performant. Cependant la fixation sur un casque n'est pas simple, surtout trop basse et ne permet pas d'éclairer devant soi. C'est un modèle à retenir pour lire son compteur mais pas plus. Le coût est relativement élevé, 32 Euro chez Décathlon (Prix relevé en Mars 2002)...
 











Un fournisseur américain, Princeton, propose le model "Tec Matrix" reproduit ci-contre. Il utilise un objectif de 3 LED blanches avec une autonomie de 40 heures ou de 100 heures en utilisant respectivement des batteries alkaline ou au lithium. Il est vendu avec un second objectif supportant une lampe à incandescence et une autonomie descendant à trois heures. Les batteries se situent sous l'objectif et il est possible d'orienter l'ensemble. Je n'ai pas encore testé ce produit mais j'ai eu de bons feedback par des amis américains.... Cout du produit : 50 Dollars....
 
 



















LIENS UTILES

Dans cette rubrique, je vous présente les différents liens qui pourront vous être utile...

     
Schmidt Original Nabendynamo   http://www.nabendynamo.de
Busch & Müller   http://www.bumm.de
L'Audax UK consacre une étude complète aux éclairages

http://www.audax.uk.net/lights
Revue avec essai d'éclairages   http://www.fa-technik.adfc.de/Komponenten/Scheinwerfer/vergleich.htm
La dynamo LIGHTSPIN

Version Francaise de la page dédiée aux système d'éclairage...

Janvier 2009: Malheureusement ce lien ne fonctionne plus car LightSpin a déposé le bilan. Ce lien est gardé pour information: http://www.dynosys-ag.ch

La Frontale Princeton Tec Matrix http://www.princetontec.com
     


Dernière mise à jour :

Samedi 10 Janvier 2009

 

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Page réalisée par Jean-Philippe BATTU Mars 2002